Le commentaire de jean-Robert St-Georges

Je ne sais pas si c’est moi qui deviens frustré, ou si s’est rendu la norme.

J’ai fait quelques visites cette semaine chez des concessionnaires, histoire de revoir mes ex-étudiant(e)s et de discuter avec les directeurs des ventes… J’aurais dû rentrer chez nous !

« Bonjour ma p’tite madame, ça va bien… », « Parlez-en à votre mari et vous reviendrez me revoir… », « C’est pas pour tout de suite, ça presse pas, faites le tour, je vais vous faire le meilleur prix en ville… », « Il vous reste encore 5 mois sur votre location, c’est pas avant septembre, ça presse pas, on se revoit en septembre… »

Et le pire, ce sont les fameuses questions :

« C’est pour quand qu’on regarde ça… », « Vous vous attendez à combien pour votre char… », « Là, il est tard, on va aller l’essayer demain, on se reparle demain, bonsoir madame… »

Et le meilleur commentaire : « Aujourd’hui j’ai poigné rien que des « voyeurs », ils me font perdre mon temps ! »

Je capote !! Je pensais que l’ère du dinosaure était terminée. Tu sais celui que ça fait 12 ans qu’il est là et qui vend bon an mal an 150 autos par année, qui fait à sa manière et qui mets la clientèle dehors… Wow, on est rendu là !

Expliquez-moi pourquoi je vois des conseillers(ères) professionnels(les) qui réalise 250 à 400 transactions par année ? C’est vrai… Ils doivent être « chanceux » à poigner juste les acheteurs !

 

Jean-Robert St-Georges