Le commentaire de Jean-Robert St-Georges

L’avenir des conseillers et des directeurs financiers dans le monde automobile…

J’ai constaté au fil de ma carrière énormément de changements depuis 1971.

Oui, au début, les vendeurs (on était des vendeurs de « chars ») s’occupaient du dossier du client au complet. On leur proposait G.M.A.C. des pneus et de l’antirouille… C’est à peu près tout !

Combien d’argent $$ on laissait sur la table… Et là (c’est la vraie vie) on n’a un B/Back (retour client) qui arrive, à quelle vitesse il va avoir sa livraison… On a beau être rendu en 2021, c’est la même chose qui va se passer au niveau de la livraison.

Pour ce qui concerne les directeurs financiers qui soit dit en passant, sont occupés par (+/-) 84% de femmes. Elles deviennent au fil du temps, des spécialistes du crédit, des assurances et des produits connexes.

Dans le marché actuel où chaque sous compte, a-t-on les moyens $ de faire autrement, et ce, sans parler du dossier plus complexe de 2ième et de 3ième chance au crédit ?

Dans le milieu des années ’80, quand les directeurs commerciaux sont apparus (c’est comme ça que l’on appelait ceux-ci), le taux de refus bancaire a diminué et les profits par véhicule ont augmenté $.

Je peux comprendre que la clientèle (dans certains cas) peut se sentir mal à l’aise de faire affaires avec plusieurs intervenants, je pense plutôt que chaque personne professionnelle a acquis une expertise pour mieux conseiller la clientèle d’aujourd’hui et ce, sur une base strictement personnelle.

C’est là que le bas blesse… On manque cruellement de formation !

Jean-Robert St-Georges